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Dukkha, l'internet noir.

The Limbic Brain : Prologue 1 : Le baiser du démon. [7/8]

 

 

     Djeffh se réveille, dans la voiture à la place conducteur. Il se frotte les yeux, et observe autour de lui. 
Suleyman dort à sa droite et Shrila à l'arrière. Le soleil commence à se lever doucement, la nuit disparaît à mesure que le jour arrive, il est temps d'y aller.
Le jeune homme se frotte les yeux avec ses poignets, et se tourne vers Shrila, puis la secoue délicatement. 
Celle ci réagit vite et demande :
-"Djeffh... C'est le moment?"
-"Oui."
Il sort en premier du véhicule, et s'approche du coffre, qu'il ouvre. Il prend le sac d'arme, puis sort de celui 
ci un makarov, qu'il laisse en évidence. Djeffh fouille les sacs, et trouve celui qui contient la nourriture. Il met quelques fruits dans son sac d'armes, et referme le coffre. Le jeune homme s'avance vers Suleyman, et s'assure qu'il dort toujours. 
La jeune fille descend à son tour de la voiture et rejoins Djeffh. Celle ci lui demande :
-"Tu es sûr que c'est la meilleure décision?"
-"Certain..."
Ils commencent à faire quelques pas, en longeant un chemin de terre, qui les conduit, une centaine de 
mètres plus loin, sur une grande route. 
-"Alors... Tu peux m'en dire plus à propos d'hier soir?", demande la jeune fille.
-"Hé bien... Quand on s'est battu hier matin, il a dit... Qu'il était désolé. Il ne m'a pas parlé de l'après midi, et le soir... Il est venu discuter, comme si rien ne c'était passé."
-"D'accord, mais... Comment en es tu venu à lui faire dire que..."
-"On a fait un feu de camp. Dans la voiture, il y avait une vieille bouteille de liqueur, sûrement un truc fait maison. On en a bu un verre chacun... Ensuite je l'ai invité à en boire un second, puis un troisième..."
La jeune fille s'arrête de marcher, droite sur la route :
-"Tu l'as saoulé pour le faire avouer?", questionne t'elle.
-"Les gens ivres disent toujours la vérité."
-"Et... Ensuite?"
-"On a discuté, parlé de tout et de rien. Quand j'ai vu qu'il était 'prêt', je lui ai simplement demandé... 'Suleyman, est tu un danger pour Shrila?'... Et, la réponse était... 'oui'."
-"Attend... Tu veux dire que quand il était saoul, il a dit clairement qu'il était dangereux?"
-"Il ne l'a pas dit comme ça, mais dans les faits, c'est ça."
Shrila semble étonnée par cette révélation, elle qui voyait en Suleyman un homme bon et fiable.
-"Je suis trop naïve...", affirme t'elle.
Djeffh la regarde et répond :
-"Non. Moi aussi il m'a berné."
Ils poursuivent leurs marche, puis arrivent devant un panneau d'indication, avec écrit "Lódz, trzy kilometry, wszystko w porzadku.", la jeune fille regarde les alentours et dit à Djeffh :
-"Lodz est à trois kilomètres. On a qu'a longer cette route, là. Quand on arrivera, le couvre feu ne sera pas 
encore levé. On rejoindra discrètement la maison de ma mère. Je me rappelle parfaitement des lieux, en empruntant les ruelles, on arrivera facilement à destination si on reste discrets"
Djeffh la regarde, et passe sa main dans le col de la jeune fille, ils se regardent droit dans les yeux :
-"D'accord, je te fais confiance. Mais tu vas devoir enlever le collier. Il est trop visible.", affirme t'il.
La jeune fille acquiesce, et range le bijoux que Djeffh lui a offert dans sa poche.
Après avoir longé la route calme avec quelques habitations d'un côté et la forêt de l'autre, ils arrivent à l'entrée de la ville. 
-"Lodz est une grande ville, et ma maison est en plein centre. Il nous reste encore un peu de chemin mais en passant par des raccourcis, ont y arrivera rapidement."
Les deux jeunes empruntent des ruelles assez mal éclairé. Ils repèrent quelques gardes du Korpus et les contournent. Après une bonne demi heure, Shrila dit à Djeffh :
-"C'est cette rue. Là bas."
Le jeune homme observe. C'est un grand bâtiment, qui ressemble à un immeuble. Il demande :
-"Tu n'avais pas parlé d'une maison?"
-"Si. C'est juste derrière. Elle est plutôt bien caché avec tous les immeubles qui l'entourent."
Djeffh remarque un panneau, qu'il lit à haute voie :
-"Kapitana Pilota Franciszka Zwirki*...?" (*Capitaine Franciszka Zwirki)
-"C'est le nom de la rue. Apparemment c'était quelqu'un d'important, mais je ne sais absolument pas qui c'est."
Ils empruntent une petite allée qui contourne l'immeuble, et arrivent dans une sorte de lotissement, avec plusieurs maisons collées les unes aux autres.
-"C'est ici.", affirme la jeune fille, visiblement émue d'être de retour dans ce lieu.
Shrila s'avance vers la porte, et regarde autour d'elle avant de poser sa main sur la poignet de la porte et de la tirer vers elle. Djeffh, qui la regarde faire s'interroge et demande :
-"Que fais tu?"
Elle tire un coup sec, et un petit claquement se fait entendre. Une clef tombe au sol. Shrila la ramasse:
-"Cacher une clef dans un pot de fleur ou sous un paillasson, c'est trop commun, non?", répond elle en souriant.
La jeune fille ouvre la porte puis entre. Djeffh ressent l'émotion de Shrila, presque en larme. Il ne connaît pas son passé, pourtant il sait que quelque chose de fort à dû se passer ici. Il hésite à rentrer, et reste sur le seuil de la porte. A l'intérieur, Shrila prend un cadre et l'ouvre. Elle en sort la photo et l'observe pendant de longue secondes, et semble submergée par la valeur émotive que dégage celle-ci. 
Djeffh se décide finalement à s'approcher d'elle. La jeune fille range rapidement la photo dans sa veste, et se tourne vers le jeune homme en lui souriant. 
-"Tu devrais retourner dormir. Repose toi, d'accord? J'ai quelques affaires à régler.", dit elle, avant d'entrer dans une petite pièce, la salle de bain. Djeffh entre dans la chambre, un endroit vide avec seulement un lit et un petit meuble. Il ouvre légèrement la fenêtre et s'assied, pensif.

Le jour est bien présent désormais, le soleil brille, le couvre feu est levé et les habitants commencent à sortir de chez eux, et à animer la ville. Djeffh est allongé dans le lit. Il remarque qu'a un endroit, le matelas est légèrement déchiré, et qu'un ressort perce le tissu. Il aperçoit une plume dépasser de la déchirure mais n'y prête pas attention. 
Djeffh tourne la tête en direction de la fenêtre qui est entrouverte, et sent la chaleur qui émane de 
l'extérieur. Il sort du lit. La chambre est au rez de chaussée, mais il y'a un étage. La maison est visiblement assez ancienne, et est assez sale, probablement car personne n'y a mis les pieds depuis longtemps. Elle est faite de briques, et un crépis gris colore les murs extérieurs. Le sol de la maison est intégralement fait de bois. Une sorte de parquet ancien qui est en bon état, en revanche, les murs recouverts de papier peints subissent, eux, les dégâts du temps, déchirés et poussiéreux. 
En marchant jusqu’à la porte de la chambre, Djeffh se questionne. Si Suleyman est réellement un danger, ne va t'il pas tenter de les retrouver pour se venger de leur abandon? Il se questionne, et se dit qu'il devrait en parler à Shrila.
Il la cherche dans la maison mais ne la trouve pas. Il sort paniqué de l'endroit et, à l'exterieur regarde autour de lui. Djeffh se demande si Suleyman aurait déjà pu les rattraper et trouver l'endroit. Il essaie de se ressaisir, en affirmant à haute voie :
-"Non. Si Suleyman voulait se venger, il ne s'y prendrai pas comme ça ! Il ne peut pas venir à Lodz, il sera facilement repéré par le KBW !"
Le jeune homme court jusqu'à rejoindre une grande place bondée de monde, et hurle le nom de son amie :
-"Shrila ! Où es tu ?!"
Il la voit au loin, au milieu de la foule entrain de discuter avec une jeune femme. Djeffh accourt vers elle : 
-"Shrila !"
La jeune fille se retourne :
-"Oh? Djeffh, quelques chose ne va pas?"
Il la saisie par le bras et l'emmène quelques mètres plus loin, puis lui dit à voix base, visiblement fou de rage :
-"Mais qu'est ce que tu fais?! On doit rester discret, si Suleyman se pointe et qu'il décide de se venger ! Tu 
y a pensé?!"
La jeune fille le prend par la main :
-"Djeffh, ça n'arrivera pas. Suleyman est un traître pour le KBW, s'il vient ici alors... Ils le remarqueront immédiatement."
Le jeune homme acquiesce puis répond :
-"Oui je sais. Mais cet homme... Crois moi il est dangereux. Il est malin. Promet moi de faire attention !"
La jeune fille lui sourit et l'embrasse sur la joue :
-"Vient, je vais te présenter à mon amie."
Djeffh lui fait comprendre son accord d'un signe de la tête et la suit. 
-"Djeffh, voici Ewa. Une amie à moi. Cela faisait bien longtemps qu'on ne s'était plus vue."
Il la regarde de bas en haut, et lui dit :
-"Bonjour. Euh... Désolé pour mon... Intervention."
L'amie de Shrila lui sourit. C'est une jeune femme, d'environs 17 ou 18 ans, grande, fine et brune. Ses cheveux sont attachés. Elle portes une chemises en laine de couleur beige et une jupe basse noirs, abîmée. Elle a de grand yeux marrons claires et les traits typique de la femme polonaise.
-"Dzien dobry. Ravie de vous rencontrer, Djeffh. Shrila me parle beaucoup de vous.", répond Ewa, de sa voix douce.
Le jeune homme sourit. Ewa tient un panier recouvert d'un tissu blanc fin. Elle dit à Shrila :
-"Tenez. J'ai cueillis ces abricots ce matin. Ce sont les premiers de la saison, alors les gens se sont jetés dessus. Prenez en la moitié, les vitamines de ces fruits sont parfaits pour garder une bonne forme", affirme t'elle. 
Un homme avec un feutre masquant son regard et un grand blouson noir s'approche d'eux, se place devant Ewa comme si Djeffh et Shrila n'étaient pas là et lui dit méchamment :
-"Alors? Où est mon fric? Tu ne voudrais quand même pas que j'amoche ton beau visage en public? Maintenant que ton copain est plus là, t'es dans la merde hein ?!". 
La jeune fille recule d'un pas apeurée :
-"Je... Je vais payer, je l'ai promis.", dit elle avant que celui ci la prenne par le col.
-"Je ne fais pas confiance aux allumeuses comme toi."
Il ne la lâche pas et lui lance un sourire sadique. 
Djeffh, qui assiste à la scène, se tourne vers Shrila et dévoile un regard noir qui ne laisse pas de doutes sur ses intentions d'intervenir. La jeune fille le prend par le bras et lui fais comprendre que ce n'est pas une bonne idée, mais c'est trop tard, la colère l'a déjà envahi.
Djeffh s'approche d'un pas lourd et déterminé, puis assène une puissante droite à l'homme en noir qui s'effondre au sol et en perd son chapeau. Il se relève immédiatement et s'apprête à renvoyer son 
coup à Djeffh, mais celui ci, sans bouger d'un pas, bloque le poing de l'homme de son énorme main gauche et lui donne un bon coup de pied dans la cheville, qui l'envoie au sol une seconde fois. Djeffh se met à genoux et regarde l'homme droit dans les yeux :
-"Si tu traite cette femme de cette manière encore une fois... Je t'arrache la rotule et te l'enfonce de force dans la gorge. C'est clair ?"
Paniqué, l'homme acquiesce et le supplie de lui lâcher la main. Djeffh le repousse violemment et il s'enfuie, blessé, en courant.

Djeffh est toujours à genoux, et respire fort. Il se relève, reprend ses esprits et dit à Shrila :
-"Tu aurais dû m’empêcher de faire ça ! On dois rester discret !"
La jeune fille sait qu'il a raison, et ne sais pas quoi répondre. Elle aussi souhaitais voir cette homme se faire battre :
-"Djeffh... Tu dois apprendre à maîtriser cette colère."
Le jeune homme n'écoute plus et s'en va d'un pas décisif dans la direction opposé à la maison.
Shrila lance un regard interrogatif à son amie et accourt vers Djeffh, puis lui prend la main et le retient:
-"Djeffh? Que fais tu?"
-"Je vais par là. Si quelqu'un m'a vu, il pensera que j'habite là où je vais. Je veux éviter que des gardes frappent à notre porte demain matin."
-"Pourquoi? Parce que tu as réglé son compte à un Russe? Ici, même le Korpus n'apprécient pas leurs présence. Et vu la foule, je doute que quelqu'un ai fait attention à nous."
-"Hum... Je vais continuer par là, par précaution."
Il poursuit son chemin.
Le jeune homme est pensif, stressé, et n'a pas les idées claire. Cette ville devrait être un lieux de calme et de repos pour lui, mais trop de gens l'observent. Et si il avait déjà était reconnu? Djeffh ne veux pas attirer l'attention. Son objectif est toujours le même : protéger Shrila.

Après quelques minutes de marche, Djeffh arrive dans une grande avenue avec de nombreux magasins. Contrairement aux autres rues, celle ci semble développé et entretenue. Il décide de visiter le coin, et voir s'il ne trouve pas quelque chose à offrir à son amie. 
Finalement, il décide d'entrer dans un bar. De l’extérieur, l'endroit paraissait assez petit, mais de l'intérieur, c'est spacieux. La décoration est particulière mais jolie, et les gens semblent heureux de passer du temps ici. Djeffh s'installe sur l'unique tabouret libre devant le comptoir. Le barman discute avec deux hommes, qui visiblement n'en sont pas à leurs premier verre. Il écoute la conversation :
-"Et il y'a cette grande blonde Russe là. A cette salope, je la défouraille sans complexe ! Héhé", dit fièrement le premier,
-"T'est barjo ! Si Vladimir l'apprend, c'est toi qui t'fera défourailler sans complexe !", répond, hilare, le second homme à sa droite.
Le barman essuie un grand verre et le dépose devant Djeffh, tout en continuant de converser avec les deux hommes ivres :
-"Et la fille d'Adamcki, la plus grande... C'est quoi son nom déjà? Marta?"
-"Ah ouais... Quel beauté. Elle je l'a baise pas, je lui fais l'amour ! Héhé"
-"T'est barjo ! Si Vladimir l'apprend, c'est lui qui t'fera l'amour !"
-"Mais qu'est ce que tu raconte couillon ! Vladimir il aime que les animaux lui, c'est un putain de zoophile héhéhéhé !!"
Le barman s'arrête devant Djeffh et lui demande en riant :
-"Je vous sert quelque chose mon ami?"
Djeffh regarde l'étagère des alcools. Chaque variété est soigneusement trié par nom. Il observe les deux hommes et répond :
-"La même chose qu'eux."
Le barman se tourne et prend une petite bouteille en verre :
-"Voilà pour monsieur. Fabrication maison, y'a que ça de vrai."
Djeffh le remercie d'un signe de la tête, et prend le verre dans ses mains. Un des deux hommes ivre le regarde et lui dit :
-"Alors gamin, tu as peur?", il frappe son ami à sa droite et ensemble, encourage Djeffh :
-"Cul sec, cul sec, cul sec !"
Il les observes, et sans la moindre hésitation, avale le liquide d'un seul coup, avant de poser brutalement son verre sur la table et d'affirmer au barman :
-"C'est ma tournée ."

Les deux ivrognes le félicite, puis reprennent leurs conversations.
-"Et avant hier, au mariage, j'ai vu Irena, tu sais la serveuse !", affirme le premier
-"Celle avec un cul d'montgolfière?!", demande subjugué le second.
-"Ouais ouais ouais ouais ! Ce cul, nom d'un chien !"
-"Dis moi que t'l'as pas ... ?!"
-"Héhé ! Si !"
-"Non?!"
-"Si !"
-"Comment ta fais?"
-"Je lui ai dis 'hé chérie, je suis Vladimir Vozvyshennyy! Si tu ne viens pas à moi, je viendrais à toi !'. héhé"
-"Vraiment ! Pourtant ta salle gueule n'trompe personne !"
-"Fais attention à ce que tu dis, je pourrais être ton prochain père héhé !"
-"Va t'faire !"
-"Héhé, on s’énerve? Ta maman est encore plus chaude quand elle est en colère !"
-"Je vais... T'casser la gueule !", répond le second homme, visiblement furieux.
Il s'étend sur le bar et attrape du bout des doigts une des bouteilles de bière en verre sur l'étagère où sont rangé toute les boissons alcoolisé. L'homme l'ouvre d'un geste précis avec son briquet avant d'en assener un bon coup sur le crâne de son voisin de gauche, qui s’affale sur le sol de tout son poids, sonné, avec des débris de verre et de la bière partout sur lui.
Djeffh observe la scène, et ne semble pas émettre la moindre réaction, tout comme le barman, qui semble juste ennuyé de devoir nettoyer. L'homme ivre s'approche de lui, avec le goulot de la bière encore en main. Il s'assied sur le tabouret le plus proche et lui demande droit dans les yeux :
-"Dis moi gamin, tu as une copine toi?"
Ils s'observent mutuellement et il répond :
-"Oui."
-"C'est bien ça, c'est bien. Et comment elle s’appelle, t'veux bien m'le dire?"
Djeffh ne baisse pas le regard, et l'homme éméché non plus :
-"Shrila."
-"Haaa. La petite Indienne, pas vrai? Je l'ai vu au marché ce matin, c'est du bon matos que t'as la !", dit il en riant.
Mais Djeffh ne sourit pas. Bien au contraire. Il se rend compte qu'il vient de commettre une erreur. Cette homme connais le nom de Shrila désormais, et s'il venait à comprendre qui elle est, il pourrait la dénoncer au KBW. Djeffh tourne son regard vers l'étagère des alcools, et après quelques secondes d'observation, demande calmement au barman :
-"Pourrai je avoir un verre de Vodka, s'il vous plaît."
Celui ci acquiesce en souriant, et se tourne vers l'étagère :
-"Mince, je n'en ai plus ici. Ne bougez pas, je dois en avoir encore dans la réserve derrière." affirme t'il.
Djeffh le suis du regard, et une fois le barman hors de son champs de vision, il attrape rapidement la main de l'ivrogne avec le goulot, et lui enfonce de toute sa puissance la bouteille de verre tranchante dans la gorge. Celui ci n'a pas vu venir le coup et agonise, les yeux grand ouvert, alors que Djeffh ne lâche pas prise, voulant s'assurer que l'ivrogne ne sera plus un danger. Une fois l'homme bien mort, il arrache la bouteille, une grande quantité de sang s'échappe de la blessure, et se déverse sur le planchet, puis il pense à haute voie :
-"Le barman."
Djeffh se rend dans la réserve, arrive discrètement dans son dos, et lui brise la nuque d'un coup sec.
Quelques minutes après, il sort du lieu, calmement, faisant mine de n'être au courant de rien, et longe l'allée principal, qui mène au bourg où était Shrila, puis empreinte la ruelle pour rejoindre la maison.

Une fois rentré, il cherche son amie, et la trouve assise dans le lit, pensif. Il s'assied fasse à elle, et la regarde amoureusement. Shrila tient dans sa main gauche le collier de rubis. Djeffh pose sa main sur la sienne, et passe ses doigts dans ses cheveux.


-"Shrila... Tout se passera bien pour nous, tu as ma parole." assure t'il, avant de s'approcher et de l'embrasser tendrement.

 


 

Première publication : 03-04-2014 10:17:10

 

 



20/04/2015
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